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Una breve historia
Le Prix de Flore fut fondé un jour de mai 1994, autour d’une des tables du Flore, dans le but de couronner u
n auteur au talent « prometteur ». Les critères de sélection étant l’originalité, la modernité, la jeunesse.Le Jury, présidé par Frédéric Beigebeder est composé de Jacques Braunstein, Manuel Carcassonne, Carole Chrétiennot, Michèle Fitoussi, Jean-r
ené Van Der Plaetsen, François Reynaert, Jean-pierre Saccani, Bertrand de Saint-Vincent, Christophe Tison, Philippe Vandel, Arnaud Viviant.Le jury se distingue par son indépendance, sa liberté, son insolence. C’est au mois de novembre que le Prix est remis lors d’une soirée au café de Flore. Mr Miroslav Silj
egovic, président d’honneur, remet au lauréat un chèque de 6100 euros ainsi qu’un verre de Pouilly gravé à son nom, à consommer sans modération durant une année au Flore.Una breve historia
Le Prix de Flore fut fondé un jour de mai 1994, autour d’une des tables du Flore, dans le but de couronner u
n auteur au talent « prometteur ». Les critères de sélection étant l’originalité, la modernité, la jeunesse.Le Jury, présidé par Frédéric Beigebeder est composé de Jacques Braunstein, Manuel Carcassonne, Carole Chrétiennot, Michèle Fitoussi, Jean-r
ené Van Der Plaetsen, François Reynaert, Jean-pierre Saccani, Bertrand de Saint-Vincent, Christophe Tison, Philippe Vandel, Arnaud Viviant.Le jury se distingue par son indépendance, sa liberté, son insolence. C’est au mois de novembre que le Prix est remis lors d’une soirée au café de Flore. Mr Miroslav Silj
egovic, président d’honneur, remet au lauréat un chèque de 6100 euros ainsi qu’un verre de Pouilly gravé à son nom, à consommer sans modération durant une année au Flore.ABEL QUENTIN 2021, Le Voyant d’Eta
mpes (Editions de l’Observatoire)Las cinco novelas seleccionadas:
Cinq dans tes yeux d’Hadrien Bels (Éditions de L’Iconoclaste)
Un hiver à Wuhan de Alexandre Labruffe (Éditions Verticales)
La grâce de Thibault de Montaigu (Éditions Plon)
Sept gingembres de Christophe Perruchas (Éditions du Rouergue)
La trajectoire des confettis de Marie-Eve Thuot (Éditions du sous-sol)
THIBAULT DE MONTAIGU
2020, La Grâce (Plon)Las seis novelas seleccionadas:
Grande couronne de Salomé Kiner (Éditions Christian Bourgois)
Wonder Landes de Alexandre Labruffe (Éditions Verticales)
Mobylette de Frédéric Ploussard (Éditions Héloïse d’Ormesson)
Le voyant d’Etampes de Abel Quentin (Éditions de l’Observatoire)
Mon mari de Maud Ventura (Éditions de L’Iconoclaste)
Feu de Maria Pourchet (Fayard)
SOFIA AOUINE 2019, Rhapsodie
des oubliés (La Martinière)Las cuatro novelas seleccionadas:
Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (Éditions La Martinière)
La Maison d’Emma Becker (Éditions Flammarion)
Nino dans la nuit de Simon et Capucine Johannin (Éditions Allia)
Chroniques d’une station service d’Alexandre Labruffe (Éditions Verticales)
RAPHAËL RUPERT 2018, Anatomie de l’
amant de ma femme (L’Arbre Vengeur)Los nominados:
Arcadie d’Emmanuelle Bayamak-Tam (P.O.L)
Babylone Express de Mathilde-Marie de Malfilâtre (Le Dilettante)
Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu (Actes Sud)
Anatomie de l’amant de ma femme de Raphaël Rupert (L’Arbre vengeur )
PIERRE DUCROZET, L’invention des Corps (Actes Su
d) & ZARCA, Paname underground (Goutte d’or)Liste des nominés :
Pierre Ducrozet, L’INVENTION DES CORPS (Actes Sud)
David Dufresne, NEW MOON (Seuil)
Eva Ionesco, INNOCENCE (Grasset)
Marion Vernoux, MOBILE HOME (L’Olivier)
Zarca, PANAME UNDERG ROUND (Goutte d’Or)
NINA YARGEKOV 2016, Dou
ble Nationalité (P.O.L)Los nominados:
Boris Bergmann, Déserteur (Éditions Calmann-Lévy)
Cédric Gras, Anthracite (Éditions Stock)
Joann Sfar, Comment tu parles de ton père (Éditions Albin Michel)
Leila Slimani, Chanson douce (Éditions Gallimard)
Nina Yargekov, Double na tionalité (Éditions POL)
JEAN-NOËL ORENGO 2015, La
fleur du capital (Grasset)Los nominados:
Laurent Binet, La septième fonction du langage (Grasset)
Pierre Ducrozet, Eroica (Grasset)
Emilie Frèche, Un homme dangereux (Stock)
Jean-Pierre Montal, Les années Foch (Pierre-Guillaume de Roux)
Daniel Parokia, Avant de rejoin dre le grand soleil (Buchet-Chastel)
AURÉLIEN BELLANGER 2014, L’Aména
gement du territoire (Gallimard)Las seis novelas seleccionadas:
Frederika Amalia Finkelstein, L’Oubli (L’Arpenteur/Gallimard)
Ismaël Jude, Dancing with myself (Verticales)
Franck Maubert, Visible la nuit (Fayard)
Aurélien Bellanger, L’Aménagement du territoire (Gallimard)
Leïla Slimani, Dans le jar din de l’ogre (Gallimard)
MONICA SABOLO 2013, « Tout cela n’
a rien à voir avec moi » (Lattès)VIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=4HWqITKqsKk
Las nueve novelas seleccionadas:
Nelly Allard, Moment d’un couple (Gallimard)
Xavier Boissel, Autopsie des ombres (Inculte)
David di Nota, Ta femme me trompe (Gallimard)
Olivier Lebé, Repulse Bay (Allia)
Fabien Prade, Parce que tu me plais (NiL)
Monica Sabolo, Tout cela n’a rien à voir avec moi (Lattès)
Sacha Sperling, J’ai perdu tout ce que j’amais (Fayard)
Flore Vasseur, En bande organisée (Editions des Equateurs)
Marc Weitzmann, Une mati ère inflammable (Stock)
OSCAR COOP-PHANE 2012, «
Zenith Hotel » (Finitude)VIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=f4snVEI7JwI
Las seis novelas seleccionadas:
Pit Agarmen, La nuit a dévoré le monde (Robert Laffont)
Aurélien Bellanger, La Théorie de l’information (Gallimard)
Anne Berest, Les Patriarches (Grasset)
Oscar Coop-Phane, Zenith Hôtel (Finitude)
Philippe Djian, “Oh…” (Gallimard)
Anne Serre, Petite tabl e sois mise! (Verdier)
MARIEN DEFALVARD 2011, «Du te
mps qu’on existait» (Grasset)Las seis novelas seleccionadas:
Marien Defalvard, Du temps qu’on existait (Grasset)
Patrice Lelorain, Revenants (La Table Ronde)
Jérôme Leroy, Le bloc (Gallimard, “Série noire”)
Edouard Limonov, Journal d’un raté (Albin Michel)
Olivier Maulin, Les lumières du ciel (Balland)
Vanessa Schneider, Le pa cte des vierges (Stock)
ABDELLAH TAIA 2010, « L
e jour du roi », SeuilVIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=vt3-ZTO0Kek
Las cinco novelas seleccionadas:
« La fille de son père » de Anne Berest (Seuil)
« Naissance d’un pont » de Maylis de Kerangal (Verticales)
« Les assoiffées » de Bernard Quiriny (Seuil)
« À la folle jeunesse » de Ann Scott (Stock)
« Le jour du roi » de Abdellah Taïa (Seuil)
SIMON LIBERATI 2009, « L’h
yper-Justine », FlammarionVIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=V_nth76uqps
Las cinco novelas seleccionadas:
Michka Assayas, Solo (Grasset)
Samuel Corto, Parquet flottant (Denoël)
Simon Liberati, L’hyper-Justine (Flammarion)
Giulio Minghini, Fake (Allia)
Jean-Marc Parisis, Les aimants (Stock)
TRISTAN GARCIA 2008, « La meille
ure part des hommes », GallimardVIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=qZtMkrP36Yc
Las cinco novelas seleccionadas:
Pierric Bailly, Polichinelle (POL)
Tristan Garcia, La meilleure part des hommes (Gallimard)
Karine Tuil, La domination (Grasset)
Philippe Vilain, Faux-Père(Grasset)
Aude Walker, S aloon (Denoël)
AMELIE NOTHOMB 2007, «Ni d’E
ve, ni d’Adam», Albin MichelLas siete novelas seleccionadas:
« Viens là que je te tue ma belle » de Boris Bergman (Scali)
« Un roman russe » d’Emmanuel Carrère (POL)
« Cercle » de Yannick Haenel (Gallimard)
« Nada exist » de Simon Liberati (Flammarion)
« Pâle sang bleu » d’Alizé Meurisse (Allia)
« Ni d’Eve, ni d’Adam » de Amélie Nothomb (Albin Michel)
« Technosmose » de Math ieu Terence (Gallimard)
CHRISTINE ANGOT 2006, «R
endez-vous», FlammarionLas seis novelas seleccionadas:
« Rendez-vous » de Christine Angot (Flammarion)
« Supplément au roman national » de Jean-Eric Boulin (Stock)
« Grande Jonction » de Maurice G. Dantec (Albin Michel)
« L’heure et l’ombre » de Pierre Jourde (L’Esprit des Péninsules)
« Les Bienveillantes » de Jonathan Littell (Gallimard)
« Une fille dans la ville » de F lore Vasseur (Ed. des Equateurs)
JOY SORMAN 2005, «Boys,
boys, boys», GallimardLas seis novelas seleccionadas:
« Kuru » de Thomas Gunzig (Au Diable Vauvert)
« Le livre pour enfants » de Christophe Honoré (L’Olivier)
« Asiles de fous » de Régis Jauffret (Gallimard)
« Je m’appelle Jeanne Mass » de Thomas Lélu (Léo Scheer)
« Et mon fils avec moi n’apprendra qu’à pleurer » de Frédéric Roux (Grasset)
« Boys, boys, boys » de Joy Sorman (Gallimard)
BRUCE BENDERSON 2004, «Autob
iographie érotique», RivagesLas ocho novelas seleccionadas:
« Les Désaxés » de Christine Angot (Stock)
« Anthologie des apparitions » de Simon Libérati (Flammarion)
« Partouz » de Yann Moix (Grasset)
« Biographie de la faim » Amélie Nothomb (Albin michel)
« L’agent dormant » de Fabrice Pliskin (Flammarion)
« Le 18 » de Ludovic Roubaudi ( Le Dilettante)
« Cà ne se fait pas » de Isabelle Spaak (Ed. des Equateurs)
« Autobiographie érotique » de Bruce Benderson (Rivages)
PIERRE MEROT 2003, «Ma
mmifères», FlammarionLas cinco novelas seleccionadas:
« Service clientèle » de Benoît Duteurtre (Gallimard)
« Les derniers jours de la classe ouvrière » de Aurélie Filippetti (Stock)
« Univers, univers » de Régis Jauffret (Verticales)
« Mammifères » de Pierre Mérot (Flammarion)
« Allah superstar » de Y B (Grasset)
GREGOIRE BOUILLIER 2002, «
Rapport sur moi », AlliaLas seis novelas seleccionadas:
« Pourquoi le Brésil » de Christine Angot (Stock)
« Exhibition » de Michka Assayas (L’Arpenteur/Gallimard)
« Rapport sur moi » de Grégoire Bouillier (Allia)
« Rose bonbon » de Nicolas Jones-Gorlin (Gallimard)
« La terre promise, pas encore » de Michael Sebban (Ramsay)
« Archimondain, jolipunk » de C amille de Toledo (Calmann Lévy)
CHRISTOPHE DONNER 2001, « L’E
mpire de la Morale », GrassetLes six romans sélectionnés :
« L’Empire de la Morale », de Christophe Donner (Grasset)
« Promenade », de Régis Jauffret (Verticales)
« L’Agrume », de Valérie Mrejen (Allia)
« Toboggan », de Fabrice Pliskin (Flammarion)
« Cavalcade », de Bruno de Stabenrath (Laffont)
« L’Absolue Perfection du Cri me », de Tanguy Viel (Minuit)
NICOLAS REY 2000, « Mémoire
Courte », Au Diable VauvertLas cuatro novelas seleccionadas:
« Quitter la ville », de Christine Angot (Stock)
« Anissa Corto », de Yann Moix (Grasset)
« Mémoire Courte », de Nicolas Rey (Au Diable Vauvert)
« Ingrid Caven », de Jean- Jacques Schuhl (Gallimard)
GUILLAUME DUSTAN 1999, «
Nicolas Pages », BallandLas seis novelas seleccionadas:
« Nicolas Pages », de Guillaume Dustan (Balland)
« La Décomposition », d’Anne Garetta (Grasset )
« Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part », d’Anna Gavalda (Le Dilettante)
« Descente », de Charles Pepin (Flammarion)
« L’un pour l’autre », de Nathalie Rheims (Galilée)
« Journal d’un coeur sec », de Mathieu Terence (Phébus)
VIRGINIE DESPENTES 1998, « L
es jolies Choses », GrassetLas cinco novelas seleccionadas:
« Les jolies Choses », de Virginie Despentes (Grasset)
« Sans moi », de Marie Desplechin (Editions de l’Olivier)
« Plus fort que moi », de Guillaume Dustan (P.O.L)
« Treize minutes », de Nicolas Rey (Valat)
« Je pense à toi tous les jours », d’Hé léna Villovitch (Editions de l’Olivier)
PHILIPPE JAENADA 1997, « Le
chameau Sauvage », JulliardLas seis novelas seleccionadas:
« La mort subite du Nourrisson », de Christophe Beaufils (Champ Vallon)
« Au Plafond », d’Eric Chevillard (Minuit)
« Je sors ce Soir », de Guillaume Dustan (P.O.L)
« Le chameau Sauvage », de Philippe Jaenada (Julliard)
« Ma Vie (titre provisoire) », de Jack-Alain Léger (Salvy)
« Des Hommes qui s’éloignent », de François Taillandier (Fayard)
MICHEL HOUELLEBECQ 1996, « Le
Sens du Combat », FlammarionLas seis novelas seleccionadas:
« Truismes » de Marie Darrieussecq (POL)
« Blocus Solus » de Bertrand Delcour (Série Noire – Gallimard)
« Retour à Eden » de Christophe Donner (Grasset)
« Le Sens du Combat » de Michel Houellebecq (Flammarion)
« Le jour du chien » de Caroline Lamarche (Editions de Minuit)
« Inch Allah » de Marc-Edoua rd Nabe (Editions du Rocher)
JACQUES A. BERTRAND 1995, «
Le pas du loup », JulliardLas seis novelas seleccionadas:
« Le pas du loup » de Jacques A.Bertrand (Julliard)
« Un ruban noir » de Vincent Borel (Actes sud)
« Baise-moi » de Virginie Despentes (Editions Florent Massot)
« Trop sensibles » de Marie Desplechin (Editions de l’Olivier)
« Le Général Solitude » d’Eric Faye (Le Serpent à Plumes)
« La puissance des mouches » de L ydie Salvayre (Editions du Seuil)
VINCENT RAVALEC 1994, «Cantiqu
e de la Racaille», FlammarionLas cinco novelas seleccionadas:
« Patte de velours » de Frédéric Fajardie (POL)
« La folie du moment » de Jean-François Kervéan (Calmann-Lévy)
« Bientôt nous ne serons plus rien » de Xavier Patier (La Table ronde)
« Cantique de la racaille » de Vincent Ravalec (Flammarion)
« L’ange et le réservoir de liquide à freins » d’Alix de Saint André (Gallimard-Série Noire)
El Prix de Flore 2022 fue concedido en tercera ronda a Joffrine Donnadieu por su novela «Chienne et Lou
ve» (Editions Gallimard) por 8 votos contra 4 a «L’inconduite» de Emma Becker (Editions Albin Michel).
Sucede a Abel Quentin y se une a un exigente palmarés en el que figuran Michel Houellebecq,
Aurélien Bellanger, Tristan Garcia, Virginie Despentes, Christine Angot y Amélie Nothomb.Creado en 1994 por Carole Chrétiennot y Frédéric Beigbeder, este premio se concede desde su creación a un autor joven, audaz y prometedor, que recibe un cheque de 6
.150 euros y el derecho a beber Pouilly-fumé en una copa grabada con su nombre todos los días durante un año. Françoise Sagan fue la mecenas de la primera edición.El jurado está compuesto por Frédéric Beigbeder, Jacques Braunstein, Manuel Carcassonne, Carole Chrétiennot, Michèle Fitous
si, François Reynaert, Jean-Pierre Saccani, Bertrand de Saint-Vincent, Christophe Tison, Philippe Vandel y Arnaud Viviant.
Saint-Germain-des-Prés, palabra mágica… Único barrio de París, en donde se frecuentaban y mezc
laban las diferentes corrientes de creación artística y literaria en un universo de libertad.El Café de Flore hace su aparición a inicios de la Tercera República, sin duda en 1887. Su nombre se debe a una escultura de la pequeña deidad que se encontraba al frente del bulevar.
A finales del siglo XIX, Charles Maurras, instaló su primer p iso y redactó su libro « Sous le signe de Flore ».
Hacia 1913, Apollinaire se adueñó del lugar. Con Salmon transformaron la planta baja en sala de redacción: y así aparece la revista « Les
soirées de Paris ». La guerra no cambiará para nada las costumbres del gran poeta. El Flore es su oficia y recibe a gente a horas fijas.Así, un día de primavera de 1917, éste presenta Philippe Soupault a André Breton. Más tarde, al provocar el encuentro de estos dos jóvenes poetas con Aragon, Apollinaire inicia de esta forma los cimientos del grupo dadaísta.
El mismo años, inventa la palabra « surrealismo ». Cuando Tristan Tzara llega a París, sus amigos dadaístas le hacen visitar el Flore ya que allí era donde Apollinaire había vivido y don de falleció (en 1918). En 1922, la redacción de la revista erudita « Le Divan » se reúne regularmente en las banquetas del Flore. Malraux, en cuanto a él, viene a beber su Pernod helado.
Intelectuales, pintores, editores, cineastas se cruzan y se « reconocen »…
En los años 30, Pascal, el mesero filósofo que Albert Camus apodará Descartes, servía a Trotzki o Chou En Laï. Y así fue que los literarios acudieron al Flore. Léon-Paul Fargue pasaba una o dos horas cada día, Raymond Queneau conversaba con Michel Leiris. Georges Bataille, Roger Vitrac, Robert Desnos solían sentarse en una mesa cercana a la de Thier
ry Maulnier, quien de vez en cuando se unía a Robert Brasillach. Inevitablemente, los editores instalaron sus puestos de observación: Bernard Grasset, Robert Denoël, Eugène y Charles Fasquelle. Supervivientes de Montparnasse solían pasar con mucho gusto, como Derain, los hermanos Giacometti, Zadkine o Picasso acompañado de Christian e Yvonne Zervos.El pintor Yves Tanguy llevaba a Léo Mallet, quien escribió después de la guerra « La nuit de Saint-Germain-des-Près ». Y así, poco a poco, los cineastas acudieron al Flore como: Marcel Carné, Yves Allégret quienes frecuentaban actores tales como Serge Reggiani, Jean Vilar, Arthur Adamov. Luego, la « pandilla de Prévert » se adueñó del lugar, ocupando a veces
hasta los tres cuartos de la sala. La « pandilla de Prévert », era de hecho el « grupo Octubre »: Jacques Prévert, Pierre Prévert, Jean-Louis Barrault, Raymond Bussières, Roger Blin, Marcel Duhamel, Jean-Paul Le Chanois, Guy Decomble, Paul Frankeur, Yves Deniaud, Paul Grimault, Fabien Loris, Sylvia Bataille, Maurice Baquet, Max Morise y el pequeño Mouloudji…« En el Flore, la época de la Ocupación fue como cruzar un océano, las salpicaduras de los eventos se rompían contra la borda ».
Henri Pelletier (pintor)
En 1939, Paul Boubal compró el Café de Flore. La gran estufa de leña instalada en medio de la sala era una invitación a largas horas de estudio a las que los escritores se entregaban con mucho gusto. Simone de Beauvoir era incluso una de las primeras en aprovechar de ello. Jean-Paul Sartre escribió: Nos instalamos por completo: desde las nueve de la mañana hasta el mediodía, trabajábamos. Luego íbamos a almorzar, a las dos de la tarde regresábamos y discutíamos con los amigo
s que nos encontrábamos hasta las ocho de la noche. Después de cenar, recibíamos a la gente a la que habíamos dado una cita. Esto puede parecerles algo extraño, pero estábamos en el Flore, estábamos en casa ». Otro detalle importante, durante la ocupación, era que no se veían alemanes en el Flore. Sartre inventó la filosofía « existencialista ». De hecho, afirma: « los caminos del Flore han sido, para mí, cuatro años en los Caminos de la libertad… ».En aquella época, el Flore se parecía más a un club inglés que a un café. En mesas de 10 o 12 personas los amigos de siempre o del día anterior se reunían e improvisaban cada cual su turno a condición de saber cómo hacerse aceptar de forma discreta o brillantemente. En esa época Léon Paul Fargue y Maurice Sachs acudía todos los días. Simone S
ignoret escribió en sus memorias: « Nací una noche del mes de marzo de 1941 sobre una de las banquetas del Café de Flore ». La Ocupación, en el Flore, tenía un aire de libertad. La « pandilla de Prévert » por un lado, la « familia de Sartre » del otro, o el « grupo comunista » encabezado por Marguerite.El existencialismo se encarna en una juventud con sed de libertad, Juliette Gréco, Boris Vian…
El existencialismo estaba de moda y Juliette Gréco impuso su estilo de forma alargada. Boris Vian redactó « el manual de Saint-Germain-des-Près », tocaba la trompeta en sótanos, escribía poemas, estaba en total adecuación con su época y fue uno de los actores principales. Saint-Germain-des-Près era y es un lugar de encuentros y amistades, un increíble laboratorio en el cada uno propone su forma, color, gusto y visión de la libertad, ya que aquí se trata de la libertad más que cualquier otra cosa. Arthur Koestler, Ernest Hemingway, Truman Capote, Lawrence Durrell
son miembros fieles, son miembros del PCF, el « Pouilly Club de Francia » creado por Boubal, partido anecdótico con nombre del famoso vino blanco que se servía en el café. Al medio día, el patrón saludaba a los amigos surrealistas tales como André Breton y por la noche a Albert Camus o los cuatro húsares: Nimier, Déon, Kléber Haedens y Jacques Laurent, mientras que Albert Vidalie y Antoine Blondin empredían memorables batalles de huevos duros (o frescos) que salpicaban sobre los hermanos Prévert y sus amigos del « grupo Octubre » o sobre Artaud o Vian.Daniel Gélin y Danielle Delorme jóvenes y guapos. Es en el Flore en donde protegían su a
mor, Jacques Tati seguramente les habrá cruzado y Sacha Guitry probablemente envidiado.« En aquella época, teníamos la impresión que todo el cine se reunía en ese lugar: los autores y sus musas, los dialoguistas, los decoradores, casi todos los que participaban en la creación » Daniel Gélin.
En los 60, el mundo del cine se adueñó del lugar: Christian Vadim, Jane Fonda, Jane Seberg, Roman Polanski, Marcel Carné. Brigitte Bardot, Alain Delon, Losey y Belmondo preferían la terraza, como Simone Signoret, Yves Montand o Gérard Philipe antes que ellos. Daniel Fillipachi frecuentaba asiduamente el Flo
re que conoció de niño cuando acompañaba a su padre. En cuanto a Léo Ferré, él nunca entraba sin Pépé, su mona, al hombro. La intelligentsia de la época, unos ya célebres y otros por serlo estaban en la sala: Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Sollers, Sagan, Roland Barthes, Nathalie Sarraute, Romain Gary…También la moda, sus creadores como Yves Saint Laurent y Pierre Bergé, Rochas, Gunnar Larsen, Givenchy, Lagerfeld, Paco Rabanne, Guy Laroche, así como sus « criaturas »: los más guapos, los más célebres modelos del mundo que Thierry Le Luron y sus cómplices Jacques Chazot, Mourousi y Jean Marie contemplaban a escondidas con Régine, Casterl o los hermanos Botton.
En desorden, César, Tristan Tzara, Alberto Giacometti, Dali, Pierre Seghers, Pierre Brasseur, Alice Sapritch, Serge Reg giani, Jean Vilar y el psicoanalista Jacques Lacan prolongaron la tradición del Café de Flore durante los años sesenta.
Le Flore, Les Deux-Magots
y Lipp son las capillas.En 1983, el Sr. Boubal conoce al Sr. y la Sra. Siljegovic, su sensibilidad respectiva coinciden perfectamente con el ambiente
del Flore, a su « aura » y a su futuro. El Sr. Boubal encuentra en ellos, los dignos sucesores de este lugar mítico.Se dice del Flore que es « mítico », « una institución » que abre sus puertas a una clientela de iniciados.
Los fantasmas de las personas que lo han frecuentado, los rostros (conocido o no) de los que lo frecuentan hacen de este lugar, un lugar con un gran pasado pero bien anclado en el presente. La clientela es una sutil mezcla de artistas, escritores, intelectuales, periodistas, políticos, estilistas o « grandes patrones », pero también de fieles anónimos. En el Flore, uno llega sin avisar y se encuentra con gente con la que hubiese podido darse una cita. Se viene para ver, para hacerse ver pero con algo de discreción. La clientela francesa es la misma que la de ayer y aún más la de hoy en día. Serge Gainsbourg bebía sin importar un doble pastis 51 al que bautizó un « 102 ». Gianni Agnelli hacía sus cenas familiares parisinas. A la hora de la Fiac, Francis Bacon se sentaba a una mesa del Flore, llegada casi al medio día y no se movía hasta el atardecer.
El Flore, a las primera horas de la mañana pertenecía a la clientela asidua cuyo ritual no cambia con el pasar de los años. Entre ellos se encuentra a: Jean-Loup Sieff, Alain Ayache quien ríe al decir « Tomar su café en el Flore te hace un poco más inteligente ». Luego, sigue la ronda de citas periodísticas y políticas.
En el Flore, ningún día es igual. Sin embargo, todos son iguales. En el primer piso, a Juliette Fréco le gusta soñar. Para ella, « en el Flore la gente es menos fea que en otros lugares ». Un poco más lejos Elkabach lee su periódico, Jean Drucker tiene una conversación algo animada. Es en ese lugar que a los autores les gusta hacer entrevistas y a los actores dar citas. Claire Chazal encuentra una amiga y conversan como colegiales, a Catherine Deneuve le gusta indiferentemente la planta baja y el primer piso, como a su hija Chiara Mastroianni.
Fabrice Lucchini, ligero como una pluma, se pasea con su locura bajo los candiles Art-déco del Flore.
Bernard-Henri suele comer en la misma mesa, la de la derecha abajo del péndulo, allí es donde se sentaban los miembros del PCF; Arielle Dombasle, su mujer, se reúne con él o acompaña a su abuela para un té por la tarde cuando Laurent Terzieff se encuentra en su mesa. Sonia Rykiem y Nathalie, su hija, tienen una m esa reservada todos los días hasta las 13h30, si trata de sentarse en ese lugar a esas horas, de seguro el mesero le propondrá rápidamente otra mesa. Ir allá para los brunchs del fin de semana es un privilegio compartido para Danielle Thompson y su esposo, Albert Koski. Reciben como en casa a su familia, amigos…
Cada año, Lauren Bacall se hospeda unos meses en París, en Saint-Germain-des-Près y pasa mucho tiempo en el Flore, con esa presencia única de una gran dama, sublime y discreta. Pero el Flore es ante todo un café literario en donde los autores de ayer y de hoy se reúnen: Albert Cossery, François Nourrissier, Pierre Bourgeade, Jean d’Ormesson, Jorge Semprun, Tahar Ben Jelloun son unos de los fieles clientes. Poco después de la salida de « El Alquimista », Paulo Coelho fue al Flore y allí pasó la mayor parte de sus tardes parisinas.
A Patrick Besson y Marc-Edouard Nabe les gusta polemizar en torno de una copa. Pas cal Bruckner e Yves Simon conversan tranquilamente mientras saludan con los demás.
En el Flore, el cine americano también está presente: Sharon Stone ama degustar champán, Robert de Niro pasa las mañana contemplando los transeúntes, Francis Ford Coppola declaró en un canal francés que su sueño es vivir en St-Germain-des-Près para poder tomar su café todas las mañanas en el Flore (su hija Sofia es una clie
nta fiel). Johnny Depp no tiene hora: temprano por la mañana, por la tarde o por la noche. En primavera Isabella Rosselini suele sentarse en terraza, Jack Nickolson, con el cigarro en boca aprovecha de los primeros rayos de sol… Al Pacino, Tim Buton, Matt Dillon, Harvey Keitel, Gary Oldman, Cher, Paul Auster suelen toparse.El Flore es el café más célebre del mundo. Gracias a Sophie Fontanel, sepa
qué pedir, qué decir y dónde sentarse… ¡y conviértase en un amigo de casa!Cuatro formas de llamar a las personas que van al Flore:
« Un cliente del Flore ». Es la fórmula básica, la que le ubica rápidamente entre las raras personas que tienen el derecho a reservar u na mesa por teléfono. « Un pilar del Flore ». Es la fórmula inelegante. Dios es testigo que nunca jamás un cliente del Flore diría eso.
« Viene seguido al Flore ». Es la fórmula de lujo. Quiere decir que Fulano (por ejemplo: Quentin Tarantino) sabe dónde están las señales de lujo. No juega flipper en el café Le Colibri. No es un pobre tipo.
« Cuando va a París, él va al Flore ». Es la fórmula especial para los actores americanos. Robert de Niro, ahora un poco « out », incluso en el Flore, cuando va a París, él también va al Flore. O, si no puede por los paparazzis, se hace entregar cosas del Flore a su hotel. Lengua que se debe utilizar en el Flore Para pedir un café. Si uno quiere ser chic, no se dice « un café », pero un « café pot ». Se sirve en un pequeño jarro con la tasa vacía y su linda bandeja. Para pedir una copa de vino. Si uno quiere ser chic, no se dice « una copa de vino blanco », pero un « Ladoucette », vino de la casa.
Para pedir patatas fritas. Si uno quiere ser chic, no se dice p atatas fritas (no hay), pero un « paquete de chips ».
Cómo se reconoce a un cliente :
Cuando entra. Saluda al señor imponente de la entrada y corre a saludar a la señora de la caja, es decir a Marie-Hélène, Nadine o Irène, la que está ultra maquillada por la noche.
Cuando se sienta. Éste deja sus cosas sobre la mesa, incluso el ordenador y sube a lavarse las manos al primer piso, como en casa.
Cuando desayuna. Sólo pide huevos pasados por agua y pan tostado para remojarlo. Cuando traga algo. Pide un Welshrarebit, incluso en verano. En un pebetero se le servirá un pan tostado al horno cubierto de cerveza y de queso cheddar. Se come con salsa Worcester, incluso puede (y se debe) dejar que se le riegue por el mentón. Frases « hyperesnob » que deben pronunciarse antes de ir « ¿Se te ocurre otro lugar, a más del Flore? » Significa: « Yo he decidido ir al Flore y no cambiaré de lugar ni cuando las ranas críen pelo, pero finjo interesarme a otras cosas, incluso si eso no es, obviamente, mejor que mi primera idea ».
« De una al Flore, ¿verdad? » Significa: « Contigo me siento muy cómodo, sé que nos comprendemos ».
« Nos vemos en el Flore y luego veremos lo que haremos… » Signif ica: « Todo depende con cuánta gente nos topemos en el Flore ».
Agradecimiento: Sophie Fonta
nel, revista Elle, dic. 2005Desde su apertura en 1887 en el Boulevard Saint-Germain, que había sido perforado, el Café de Flore está marcada por el arte. Ubicado en el corazón de uno de los pueblos más famosos de París, es uno de los pulmones de la intelectualidad, la literatura y las artes. Alrededor de
sus tablas nacieron el dadaísmo, el surrealismo y el existencialismo. monstruos sagrados de la literatura paredes encantadas (Apollinaire, Breton, Aragon, Malraux y Camus, Queneau …) han dedicado sus novelas. También se han escrito grandes obras de la historia de la literatura.Generaciones de artistas han seguido en Flora: escritores, editores, fotógrafos, pintores, cineastas, músicos,
cantantes, bailarines, diseñadores … Número 172 de este bulevar del distrito 6 es donde desfile discretamente .Abierto a las tendencias de vanguardia ya que las corrientes esenciales sido de creación moderna, el Café de Flore pasado artistas legendarios: Picasso, Giacometti, Duras, Juliette Greco, Vian, Doisneau, Cartier-Bresson, Sieff, Montand, Polanski, Bardot, Gainsbourg, Sagan, Sai
nt-Laurent, Givenchy, Rochas, Nureyev, Béjart … Desde 1950, este emblema de la cultura parisina, ha atraído a muchos estadounidenses, incluyendo, entre otros, Ernest Hemingway, Truman Capote, Jean Seberg, Gary Cooper … Más que nunca, el Café de Flore apoya y promueve artistas.Desde su apertura en 1887 en el Boulevard Saint-Germain, que había sido perforado, el Café de Flore está marcada por el arte. Ubicado en el corazón de uno de los pueblos más famosos de París, es uno de los pulmones de la intelectualidad, la literatura y las artes. Alrededor de
sus tablas nacieron el dadaísmo, el surrealismo y el existencialismo. monstruos sagrados de la literatura paredes encantadas (Apollinaire, Breton, Aragon, Malraux y Camus, Queneau …) han dedicado sus novelas. También se han escrito grandes obras de la historia de la literatura.Generaciones de artistas han seguido en Flora: escritores, editores, fotógrafos, pintores, cineastas, músicos,
cantantes, bailarines, diseñadores … Número 172 de este bulevar del distrito 6 es donde desfile discretamente .Abierto a las tendencias de vanguardia ya que las corrientes esenciales sido de creación moderna, el Café de Flore pasado artistas legendarios: Picasso, Giacometti, Duras, Juliette Greco, Vian, Doisneau, Cartier-Bresson, Sieff, Montand, Polanski, Bardot, Gainsbourg, Sagan, Sai
nt-Laurent, Givenchy, Rochas, Nureyev, Béjart … Desde 1950, este emblema de la cultura parisina, ha atraído a muchos estadounidenses, incluyendo, entre otros, Ernest Hemingway, Truman Capote, Jean Seberg, Gary Cooper … Más que nunca, el Café de Flore apoya y promueve artistas.Les fameux sets du Café de Flore dessinés par Semp
é, fidèle habitué du Flore depuis plus de 40 ans.Depuis plus d’un siècle et demi, le Café de Flore, au carrefour des tendances, au gré de collaborations prestigieuses, inspire les plus illustres photographes. Bras
saï, Helmut Newton, Richard Avedon, Peter Lindbergh, Paolo Roversi, Mario Testino, Annie Leibovitz ou Dominique Issermann, ont saisi l’air du temps au Café de FloreMuchos desfiles de alta costura tienen lugar en el 172 del bulevar Saint
Germain: Chanel, Yves Saint Laurent, Chloé, Sonia Rykiel, Paco Rabanne.Sonia Rykiel y Louis Vuitton rodaron sus colecciones en Le Flore.
Para su 60º aniversario, Longchamp eligió el Café de Flore como escenario de su campaña publicitaria. Los famosos fotógrafos de moda Mert y Marcus fotografiaron allí a la pareja Kate Moss / Gaspard Ulliel. Las imágenes ador naron la fachada de la nueva tienda del fabricante de artículos de cuero en Nueva York. El encanto de Le Flore invadió la Avenida Madison: Longchamp se encargó de especificar el lugar de la sesión fotográfica en sus fotos.
Emma Watson, nueva embajadora de Lancôme, aparece en la terraza d
e Le Flore en el anuncio del nuevo perfume Trésor Midnight Rose.Depuis la Nouvelle Vague, les réalisateurs se pressent au Café de Flore. Ils viennent eux aussi capturer la magie du lieu et son parfum intempore
l. En 1944, Yves Allégret avait même fait reconstruire le décor du Flore dans les studios niçois pour les besoins de son film La boîte aux rêves.Jean-Marc Vallée, jeune réalisateur d’avant-garde québécois, auteur du très remarqué C.R.A.Z.Y., présente un film dont il a le secret et qu’il a souhaité appele
r Café de Flore. Pour son premier long-métrage, L’amour dure trois ans, l’écrivain à succès Frédéric Beigbeder, a lui aussi tourné au Flore qu’il connaît bien…Le Parcours Saint germain est une manifestation annuelle d’art contemporain, qui propose une promenade artistique dans ce quartier mythique. Une trentaine d’artistes sont invités chaque année à créer des œuvres inédites,
présentées dans les lieux emblématiques du quartier, Place Saint-Germain-des-Prés, dans la chapelle de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Place Furstenberg, chez Christian Dior, Louis Vuitton, au Café de Flore…Cette exposition renoue avec une longue tradition qui fit de Saint-G
ermain-des-Prés, l’un des symboles de la vie culturelle parisienne.M. Jean-Paul Claverie – Conseiller du Président – Groupe L.V.M.H
M. Jean-Pierre Lecoq – Conseiller de Paris, Maire du 6e arrondissement
M. Miroslav Siljegovic et Mme Monique Mouroux – Comité Saint-Germain-des-Prés
M. Alfred Pacquement – Directeur du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou
M. Henry-Claude Cousseau – Directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris
Mme Pascale Le Thorel – Critique d’art et Directrice des éditions de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris
M. Alain Reinaudo – Directeur adjoint, département des échanges artistiques de CulturesFrance
Mme Marie-Laure Jousset – Responsable et conservateur du design – Centre Georges Pompidou
Mme Anne-Marie Charbonneaux – Présidente des amis du Jeu de Paume
M. Hervé Mikaeloff – Consultant en art contemporain
M. Gilles de Bure – Critique d’art
M. Kamel Mennour – Galeriste
Mme agnès b – Créatrice
M. Jean-Charles de Castelbajac – Créateur
M. Olivier Massart – La Mode en Images
Mme Sylvie Winckler – Collectionneur
Mme Astrid de T’Sercleas – Journaliste
Melle Carole Chrétiennot – Café de Flore (télécharger interview PDF)
Mme Sandra Mulliez – Collectionneur
Le Parcours Saint germain est une manifestation annuelle d’art contemporain, qui propose une promenade artistique dans ce quartier mythique. Une trentaine d’artistes sont invités chaque année à créer des œuvres inédites,
présentées dans les lieux emblématiques du quartier, Place Saint-Germain-des-Prés, dans la chapelle de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Place Furstenberg, chez Christian Dior, Louis Vuitton, au Café de Flore…Cette exposition renoue avec une longue tradition qui fit de Saint-G
ermain-des-Prés, l’un des symboles de la vie culturelle parisienne.M. Jean-Paul Claverie – Conseiller du Président – Groupe L.V.M.H
M. Jean-Pierre Lecoq – Conseiller de Paris, Maire du 6e arrondissement
M. Miroslav Siljegovic et Mme Monique Mouroux – Comité Saint-Germain-des-Prés
M. Alfred Pacquement – Directeur du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou
M. Henry-Claude Cousseau – Directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris
Mme Pascale Le Thorel – Critique d’art et Directrice des éditions de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris
M. Alain Reinaudo – Directeur adjoint, département des échanges artistiques de CulturesFrance
Mme Marie-Laure Jousset – Responsable et conservateur du design – Centre Georges Pompidou
Mme Anne-Marie Charbonneaux – Présidente des amis du Jeu de Paume
M. Hervé Mikaeloff – Consultant en art contemporain
M. Gilles de Bure – Critique d’art
M. Kamel Mennour – Galeriste
Mme agnès b – Créatrice
M. Jean-Charles de Castelbajac – Créateur
M. Olivier Massart – La Mode en Images
Mme Sylvie Winckler – Collectionneur
Mme Astrid de T’Sercleas – Journaliste
Melle Carole Chrétiennot – Café de Flore (télécharger interview PDF)
Mme Sandra Mulliez – Collectionneur
El Café de Flore ha acompañado al Parcours Saint-Germain desde su creación y es uno de los lugares más fieles al programa y el que más ha invertido en apo
yar la creación. Cada año, Carole Chrétiennot, directora artística, invita a un artista a proponer una instalación in situ inspirada en este mítico lugar.En 2019, Le Café de Flore propone revisitar este compromiso, mantenido y afirmado a lo largo de los años, a través de un
a retrospectiva de obras coproducidas por el Café de Flore y el Parcours Saint-Germain durante las ediciones anteriores.Esta exposición reúne obras de artistas de renombre como Renaud-Auguste Dormeuil, Ange Leccia, Le Gun, Michael Lin, Franck Scurti, Jeanne Susplugas, Nicole Tran Ba Vang y Erwin Wurm. Siempre
a la vanguardia del arte contemporáneo, Café de Flore ha invitado a Jefferson Fouquet, florista artesano, a proponer una instalación floral, interpretación de una selección de esta colección.El Café de Flore y la Galería Jean-Kenta Gauthier se complacen en anunciar la exposición Daisuke Yokota / Raphaël D
allaporta : Formes de l’Abstrait, una de las favoritas de Carole Chrétiennot, directora artística del Café de FloreLa exposición reúne dos conjuntos de obras basadas en la distancia que, en fotografía, separa la abstracción de la figuración: los objetos fotográficos de la serie Covariance de Raphaël Dallaporta, ineludiblemente fig
urativos, resultan ser abstracciones matemáticas, mientras que las fotografías solarizadas de la serie Inversion de Daisuke Yokota, a primera vista abstractas, revelan gran parte de los cuerpos, bodegones y paisajes.Así, un ventanal del Café de Flore se convierte en un cielo compuesto por una multitud de marcos y las p
iezas que cuelgan de los espejos sugieren elementos de la naturaleza, tan querida en este mítico lugar.Las fotografías solarizadas de la serie Inversion de Daisuke Yokota, nacido en Japón en 1983, son el resultado de superposiciones y manipulaciones de fotografías tomadas por el artista en el pasado. El artista, cuya obra ofrece una densa
reflexión sobre la memoria humana, superpone capas de imágenes como metáfora de sus recuerdos y experiencias. Al principio abstractas, estas imágenes se revelan, tras su contemplación, en gran medida como cuerpos, bodegones y paisajes.Raphaël Dallaporta, nacido en Francia en 1980, desarrolla una práctica artística basada en el diálogo con investigadores internacionales, que ofrece una inusual cohesión entre historia, ciencia y arte. La obra Covarianza fue
concebida con el matemático francés Alexandre Brouste. Estas imágenes, que se asemejan a trozos de nubes en un cielo cósmico, se forman aprovechando fórmulas matemáticas que incorporan un principio aleatorio de covarianza.La conjunción de las obras contemplativas de Daisuke Yokota y Raphaël Dallaporta invita al visitante
a cuestionar la frontera entre lo figurativo y lo abstracto, entre la observación y la imaginación.Con la participación de
Emmanuelle de l’Écotais,“Ange Leccia est un artiste majeur, l’un des pionniers français de l’art vidéo. Depuis le début des années 1980, la lumière et l’image, combinées à l’humain sont la matière première de son œuvre. […] Ainsi se répondent des visages et des paysages retenus par la caméra, des moments fabriqués, des instants saisis. […] L’artiste fait advenir les sujets : il filme des visages qui, pour devenir sujets, doivent être regardés, visités, interrogés. Il instaure un face-à-face singulier entre celui qui filme et le sujet filmé pour traquer ce qu’un visage laisse transparaître, au-delà de la surface, au-delà de l’être. Dans des dispositifs la plupart du temps d’une grande simplicité, loin de la superproduction afin d’être au plus proche du sujet, il enregistre la respiration, le battement des cils, une veine qui bat, des événements qui fo
nt l’être : des portraits justes, saisis, parfois volés en ce qu’ils saisissent l’être au-delà de sa conscience. […] Il fabrique des effets en utilisant le ralenti, le sample, la répétition, la colorisation et la solarisation. La musique est un autre composant des œuvres d’Ange Leccia : plus qu’un ressort, elle induit un état, une relation particulière entre l’image et son regardeur. Il n’est jamais question de discours ni de mots chez lui, c’est un art sinon silencieux, du moins fait d’une langue d’autant plus universelle qu’elle combine image et musique. […] Le souffle de la vie qui irrigue cette installation se lit et se ressent comme dans un carnet intime. Revenant à l’essence de son œuvre, à son caractère profondément intime, Ange Leccia trace ici des voies inédites entre réel et fiction.” Extraits du texte d’Alexia FabrePour cette édition du Parcours Saint-Germain 2017, Ange Leccia répond à l’invitation du Café de Flore et propose une installation développée pour ce lieu mythique. Un triptyque vidéo présente une jeune femme, l’air introspectif,
qui observe les gens dans le café. Comme une œuvre miroir, nous pouvons nous perdre dans nos pensées en regardant cette femme, rappelant ainsi l’état d’esprit particulier des cafés parisiens, que le Flore représente si bien.Co-production : Carole Chrétiennot
/ Café de Flore – Parcours Saint-GermainL’oeuvre protéiforme de Mathieu Mercier opère un déplacement d’objets ordinaires dans le champ de l’expérience esthétique. leurs valeurs d’usage et de symbole se confondent dans un art marqué par les avant-gardes et les ready-mades, comme par l’art minimal ou le design actuel. Ses productions semblent révéler, dans une certaine immédiateté, leur propres mécanismes de construction, mais derrière leur apparence épurée subsiste une aspiration à la pe
rturbation. Les nombreuses références irritant son univers engagent une réflexion plurielle touchant à des problèmes à la fois plastiques, mémoriels et phénoménologiques. les Sculptures et installations hybrides de l’artistes véhiculent ainsi un rapport ambigu au réel, nous perdant dans nos propres incertitudes, frôlant l’énigme. Le regardeur est invité à laisser libre cours à son imagination face à la multitude de possibilités d’interprétations.A l’occasion du Parcours Saint-Germain 2016, il est invité à créer un projet in-situ au Café de Flore : la totalité des miroirs de ce lieu emblématique est recouverte d’un adhésif semi-transparent dont le motif s’inspire de la trame des miroirs stylisés dans la culture pop, du cartoon à Roy Lichtenstein. En façonnant le reflet, qui permet notamment de voir et d’êtr
e vu, l’artiste questionne la fonction spécifique de cet objet hautement symbolique en même temps qu’il expose les limites des jeux et codes sociaux opérés dans ce célèbre lieu de rencontre. La référence pop s’accompagne donc d’une démarche conceptuelle de mise en abime instaurant une hésitation dans la manière d’appréhender ces lieux à la théâtralité revendiquée.Co-production : Carole Chrétiennot
/ Café de Flore – Parcours Saint-GermainFRANCK SCURTI AU CAFÉ DE FLORE
Galerie Michel Rein
« Le travail de Franck Scurti [né en 1965] est difficilement répertoriable [car] l’artiste se place dans un mouvement qui est moins celui de la quête, du projet, que de la trouvaille et de l’attention au moment. […] Franck Scurti vagabonde à travers le monde et rapporte de ses déplacements des émissions de signes, souvent mineures, peu perceptibles, sans grande portée. […] Franck Scurti n’est pas un inventeur : il agence, compare, hybride, agrandit et déforme au besoin. La matière est prête, formatée, les discours ont été prononcés, les usages décidés, les idéologies bien en place. Reste à l’artiste la possibilité infinie de faire jouer des éléments dont la rigidité et la fixité ne sont que de façade ; reste à emmêler les origines et l
es fonctions, les références et les attributs. » Extrait du texte de Elisabeth Wetterwald.Pour le Parcours Saint-Germain, Franck Scurti investit le Café de Flore avec de nouvelles pièces de la série Still Life conçues spécifiquement pour ce lieu embl
ématique de la vie culturelle parisienne.THE GUN es un colectivo fundado en 2004 por cinco artistas británicos (Neal Fox, Robert Rubbish, Stephanie Von Reiswitz, Chris Bianchi y Bill Bragg) que publican
una revista homónima de ilustraciones narrativas. El colectivo también crea instalaciones y dibujos a gran escala que mezclan la estética punk, pop y surrealista.Con motivo del Parcours Saint-Germain. LE GUN se hace cargo del famoso Café de Flore. En la primera planta se ha reconstruido el Bar des Cornichons, que fue el punto de encuentro de un grupo de artistas surrealistas de los años 20, obsesionados con el blanco y negro, llamado el Calamar Noir. El animal era la proyección de su imaginación y sus deseos latentes, mientras que la tinta negra simbolizaba el líqui
do de la creación. La noche del 25 de septiembre de 1925, después de que los cinco miembros del grupo de los Calamares Negros se reunieran en torno a un gigantesco banquete en blanco y negro, todos ellos murieron misteriosamente en circunstancias diferentes y desconocidas… LE GUN deja en entredicho la realidad de este grupo, del que ya se inspiró para una exposición en la Galerie Suzanne Tarasiève en 2012.Jeanne Susplugas, artista multidisciplinaria se inspira de nuestras adicciones y obsesiones. Para el Café de Flore, el artista realizó especialmente manteles individuales a
sí como una serie de dibujos contextuales. Para esta nueva serie retoma, Bottles, el principio de sus dibujos de Containers. Allí, los frascos se convirtieron en botellas.Los nombres de las bebidas fueron remplazados por palabras que, una vez juntadas, forman frases. Las palabras tienen dos orígenes: unas provi
enen de las lecturas realizadas por el artista desde hace diez años, otras son el resultado de pedidos especiales hechos a ciertos artistas.Con humor y poesía, el artista rinde un homenaje a este café m
ítico y a la literatura, a la que es especialmente aficionada.Para Cerise Doucède, la fotografía es una forma de dar forma a sus sueños. Apasionada de la puesta en escena y la creación de instalaciones, su trabajo se centra en la relación que pue
de existir entre los seres humanos y los objetos. Sus personajes, perdidos en sus pensamientos, proyectan sus miedos, obsesiones y fantasías en los escenarios y objetos que les rodean.Para el Parcours Saint-Germain, Cerise Doucède presenta una nueva serie, encargada por el artista, qu
e presenta a personalidades de Saint-Germain-des-Prés que gravitan en torno a Le Flore y Le Parcours.«Me gustan estos momentos en los que puedo reinventar los lugares, apropiarme de lo
s objetos para hacerles decir otra cosa. Me gusta sugerir y no revelar historias.»Proyecto de Renaud Auguste-Dormeuil realizado especialmente para el Café de Flore, una serie de extraños retratos.
(Producido por Café de Flor e y Parcours Saint-Germain)
«La búsqueda del poder es un trabajo laborioso, nunca es fruto del azar. También es la revelación de un ego sobredimensionado. Al tomar fotografí
as oficiales de «grandes hombres» de la historia contemporánea, la serie «Les Ambitieux» propone un borrado radical de la expresión de este ego.El Parcours Saint-Germain y el Café de Flore han decidido rendir homenaje a los coleccionistas y a su papel activo en el apoyo a los artistas. El artista Renaud Auguste-Dormeuil está realizando una serie de retratos de coleccionistas por encargo, siguiendo el mismo principio que su serie
«Les Ambitieux». De este modo, rinde homenaje a quienes son el principal sostén de los artistas y, al mismo tiempo, hace un guiño a la larga tradición de los retratos por encargo. El juego consistirá en intentar reconocer los coleccionistas que aparecen en los espejos del Café de Flore.A través de sus fotografías, la artista neoyorkina Rhona Bitner trabajo sobre la observación del mundo del espectáculo. De este modo se interesa al circo y a sus actores: acróbatas, trapecistas, payasos, volatineros y funámbulos surgen de la obscuridad mientras nos revelan sus proezas.
Series más recientes nos enseñan la escena y sus adornos. Liberados de sus protagonistas, estos lugares de representación revelan sus atavíos: drapeados, cortinas de terciopelo, luces y candiles ocupan la imagen cuya composición permite darse cuenta del trabajo realizado sobre la luz.En cada una de estas fotografías, la escena parece paralizada, como si estuviera sumergida en el silencio característico de esos corto
s momentos que preceden o concluyen el concierto. Rhona Bitner capta y traduce esa tensión interrogando la idea misma de teatralidad.Siete fotos de la serie Stages esta
rán expuestas en el Café de Flore.Guy Limone nació en 1958 en Villefranceh sur Saône. Vive y trabaja en París. En el Café de Flore, el artista imagina el tema del juego, de los manteles individuales según el espíritu de sus « empapelados », creados a partir de sus colecciones de imágenes,
recolectadas en todos lados y desde siempre. Ubicadas por montones, las imágenes nos evocan una paleta de pintura, un cuarto de niño desordenado, un juego de cartas sin reglas… En frente, algunas tiras fotográficas visten las ventanas y espejos del Café de Flore.Guy Limone utiliza varios « médiums » como la fotografía, la pintura y la instalación, para trabajar sobre lo único y lo múltiple, lo uniforme y la diversidad. Favoreciendo de esta forma el individualismo de Sartre,
sus obras cobran la forma de guirnaldas con figuras miniaturas inspiradas de varias estadísticas, o de « empapelados », grandes rectángulos monocromos compuestos de una multitud de pequeñas imágenes del mismo color.Instalación fotográfica in situ y bordados sobre banquetas,
del 29 de mayo al 19 de mayo de 2009, Café de Flore, París.Nicole Tran Ba Vang vi
ve y trabaja en París.Nicole Tran Ba Vang realizó para el Café de Flore un proyecto in situ con una nueva serie de fotografías « Del otro lado del espejo » inspirada del cuento de Lewis Caroll. El artista prolonga sus reflexiones sobre la relación del cuerpo con su decorado, del indi
viduo con su medio ambiente. Lo que crea una doble engañifa. Las fotografías son los reflejos de los espejos y toman también su lugar. El dispositivo de presentación de estas fotografías que se sustituyen a los espejos aumenta el juego ambiguo entre lo real y lo ficticio.Si el visitante no lo descubre de inmediato, primero se sorprenderá de no ver su reflejo para luego descubrir espejos poblados por criaturas o clones con las huellas del lugar adornado sobre su cuerpo (los motivos están inspirados de los apliques o de las lámparas de techo). Adornados
sobre las banquetas y sobre los modelos, los motivos ornamentales se escapan del espacio de la imagen para ir a contaminar el espacio físico de la exposición, tales como las entidades proliferantes a la vez aterradoras y amenazadoras que nos llevan hacia un extraño ambiente poético.Del 24 de mayo al 19 d
e junio, Café de FloreNatacha Lesueur en el Café de F
lore con el jefe Alain Passart.Sus habituales modelos, peinados con legumbres gelatinosas o adornados con lonjas de salami hacen que uno tenga una visión del se
r humano algo cruda y extrañamente futurista a la vez, como una mezcla entre la cirugía plástica, la nueva cocina y el body art.Natacha Lesueur añade esta vez un toque de music-hall. En efecto, en el Café de Flore, sus fotos ácidas de piernas consumidas por go
losinas parecen emanar de la escena de un cabaret en donde los clientes mirarían sólo las piernas de las chicas. Pierna más arriba.Del 30 de mayo al 20 de ju
nio, Café de Flore, ParísMichael Lien nació en 1964 en Tokyo
. Vive y trabaja en Taiwán y París.Durante el evento, el Café de Flore fue decorado de vitrales extraños con motivos vegetales y flores arabesca con colores ácidos, que recordaban el diseño de un frasco de perfume. Muy joven Michael Lin dejó Taiwán por Nu
eva York, en donde estudió diseño. De regreso a su isla en 1993, empezó a utilizar textiles impresos provenientes de la tradición japonesa y de Taiwán, los cuales fueron la base de su trabajo sobre los motivos florales.La pintura de Michael Lin logró desarrollarse gracias a los adornos y a su relación con la arquitectura. Sus motivos gigantes utilizan todo el espacio puesto a su
disposición para extenderse sobre los muros, el piso y los muebles, y por lo tanto crear instalaciones funcionales que invitan al visitante a ser parte de ello.Erwin Wurm nació en 1954 en Austria. Vive y trabaja en Viena. Para el recorrido « Parcours Saint-Germain », Erwim Wurm creó una nueva serie de esculturas One minute que realizó en el Café de Flore con las personalidades y clientela
que frecuentaban el lugar y el barrio. Este principio, que hizo la notoriedad del artista desde 1997, trata de poner en escena personajes en situaciones incoherentes, con objetos de la vida cotidiana cuyo uso es totalmente otro que el normal.El punto de inicio de sus obras siempre son instrucciones escritas y dibujadas, dadas por el artista a los «&nb
sp;modelos ». Frédéric Beigbeder, Christian Lacroix, Nathalie Rykiel, … se prestaron al juego del artista.Stéphane Calais cambia la decoración del Café de Flore, sustituyendo temporalmente las arañas existentes por seis nuevas lámparas de techo de cristal multicolor. Este pro
yecto se inscribe en un tema muy querido por el artista desde 1994: «lo decorativo, el color y los objetos utilizados como paradigmas de las «vanidades» contemporáneas».Stéphane Calais nació en 1967 en Arras. Vive y trabaja en París. Entre los «golpes formales» y los escenarios más delicados, Stéphane Calais combina alegremente el dibujo y la escultura. De ahí estas instalaciones dinámicas y abund
antes que evocan un universo alegre ligado a la imaginación y a la mitología. Algunos de los carteles están sacados directamente de los cómics, otros están más cerca de los cuentos de hadas. Sus obras reflejan un estado en ciernesCafé literario, el tiempo de una manifestación, alrededor de un lienzo monocrom
o diferente cada día. El artista estaba presente para reunirse con su público.Claude Rutault nació en 1941. Vive y trabaja en Vaucresson. El artista elabora su sistema a partir de un postulado que estipula que su método n°1 consiste en pin
tar un lienzo del mismo color que el muro sobre el que está colgado, y que el lienzo debe ser pintado en completa armonía cada vez que el color del muro cambie.El artista propone por medio de este trabajo una pintura monocroma limitada en el tiempo que implica una intervención. Este concepto define la obra a realizarse, con o sin el artista, y del cual es imposible imaginarse el resultado por anticip
ado. Un segundo método viene a completar el primero: si el muro no está pintado, el lienzo tampoco debe serlo. Este trabajo sobre lo que no está pintado se presentó en varias exposiciones, como en la del Museo Nacional de Arte Moderno en 1992.